jeudi 30 octobre 2014

Mémoire de M1 téléchargeable ici!

J'ai enfin fini de corriger mon mémoire de M1, dirigé par Makis Solomos et Frédérick Duhautpas dans le cadre de l'Université Paris VIII-Saint-Denis. Il est long, il est intense, il est un peu ardu des fois (153 pages).

Il y a des biographies de compositeurs minimalistes (La Monte Young, Philip Glass, Charlemagne Palestine...), des analyses de pièces de Phill Niblock, Eliane Radigue, Christian Wolff, et surtout le coeur du sujet, des analyses de presse française, depuis les articles des Chroniques de l'Art Vivant par Daniel Caux, jusqu'aux posts du Son du Grisli, en passant par les critiques de Karol Beffa dans Classica.

Il y a aussi dans une longue annexe des entretiens passionnants avec David Sanson (ancien journaliste à Classica, Mouvement et programmateur actuel des Bernardins), Stéphane Roux (directeur du label Shiiin), Tom Johnson (compositeur contemporain de Reich, Ashley, Radigue, élève de Morton Feldman et critique au Village Voice dans les années 1970), Joseph Ghosn (journaliste anciennement aux Inrocks, puis à Obsession, mais aussi écrivain d'essais sur La Monte Young, Sun Ra, et sur les médias numériques), Didier Aschour, (musicien notamment dans l'ensemble Dedalus)

La taille imposante (on m'avait demandé 75 pages environ) s'explique parce que je voulais mettre tout ce qui me passionnait sur ces musiques, mais plein de choses restent à peine effleurées, comme Wandelweiser, que j'ai tenu malgré tout à mentionner quand je pouvais, ou l'influence de Morton Feldman, les rôles de Dennis Johnson et de Terry Jennings dont on commence à peine à rendre compte, l'importance des pièces et de la pensée du compositeur Tom Johnson qui ira en grandissant dans le temps.

Des articles trouvés ne furent jamais mentionnés à ma connaissance comme ceux de Paul Alessandrini dans Rock & Folk ou ceux de Wachthausen, Macabru, Doucelin, et Baignières dans le Figaro. On rend même compte du passé de Karol Beffa comme critique dans Classica, dont il s'est d'ailleurs peu vanté par la suite... Bref, c'est assez riche pour que vous trouviez de quoi faire dans ce document, et j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à y chercher.

On peut laisser le mot de la fin à l'immense La Monte Young, et son humour très...particulier:

"Un jour j'ai essayé beaucoup de moutarde sur un navet cru. J'ai aimé ça plus que tout ce que j'avais jamais entendu de Beethoven".

Le fichier est téléchargeable ici.https://1fichier.com/?f99os4ba5a Le mot de passe est: "nonnonba"
Bonne lecture:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire